L’école d’oraison

5 jeudis soir, à la paroisse, pour approfondir la prière personnelle

L’oraison, c’est la prière intérieure, un temps de cœur-à-cœur avec Dieu, en réponse à un appel intérieur…
Prière silencieuse qui tourne notre regard vers Dieu, qui unifie notre vie, que change notre regard et illumine nos relations… 

Mais comment faire oraison ? Comment appréhender les difficultés de la prière personnelle ?

→ L’équipe pastorale de l’Unité pastorale Sainte-Croix vous propose l’école d’oraison !

• 5 jeudis soir tout au long du carême 2025,
• animés par des prêtres et des laïcs,
• avec le père Stefano Conotter (prieur du couvent des Carmes – Toison d’Or) et l’abbé Jean Simonart. 

L’Ecole d’Oraison fournit les bases indispensables à ceux qui désirent progresser. C’est une formation pratique : des enseignements, des temps de prière accompagnée, des témoignages. On répond aux questions.

Elle est animée par une équipe de laïcs et de prêtres. L’oraison est faite pour tout le monde, y compris pour ceux qui ont une vie familiale et professionnelle. L’Ecole d’Oraison est sous la direction de l’abbé Jean Simonart avec la collaboration du Père Stefano Conotter.

Thérèse d’Avila : « L’oraison mentale n’est à mon avis rien d’autre qu’un échange intime d’amitié où l’on s’entretient seul à seul avec ce Dieu dont on se sait aimé ».

Le programme pour le carême 2025

5 jeudis soir, 20h – 21h30.   10 Rue du Nid (près de Flagey), entrée par le Jardin.
Il est important de participer aux 5 soirées pour pouvoir profiter pleinement des fruits de ce parcours !
Inscriptions ici.

• je. 13/03 C’est quoi, l’oraison ?
• je. 20/03 Comment faire oraison ? 
• je. 27/03 Les difficultés de l’oraison.
• je. 03/04 L’oraison et la vie.
  
• je. 10/04 L’évolution de l’oraison : de la méditation à la contemplation.

enseignement – témoignage – questions/réponses – oraison
Par une équipe de prêtres et de laïcs, d’après la pédagogie du père Henri Caffarel

Jésus : « Venez à Moi, vous tous qui peinez… Je vous soulagerai. » (Mt11,28)
« Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à Moi… » (Jn7,37)
Jean-Paul II : « Plus de gens qu’on ne le croit seraient capables de faire oraison, mais personne ne leur a appris. Or, sans cette intériorité, les baptisés s’essoufflent, leur action devient cymbale sonore et même leur pratique religieuse, quand elle existe, se dessèche. » (29 septembre 1982)

Les origines de l'école d'oraison

Mais qu’est-ce qu’une école d’oraison ? L’origine de cette initiative remonte au Père Henri Caffarel (1903–1996) connu surtout comme le fondateur des Equipes Notre-Dame. Ce mouvement de spiritualité conjugale a préparé et anticipé à bien des égards la perspective dans laquelle le Concile Vatican II présente le mariage, en insistant notamment sur l’appel à la sainteté propre aux époux. 

Le Père Caffarel, – qui était également un fils spirituel de Mgr Vladimir Ghika, le prince roumain amoureux de Dieu – ressentit le besoin d’offrir un lieu pour initier les personnes, et surtout les couples, à la prière intérieure. C’était dans les années ’70, le temps où Thérèse fut déclarée « Docteur de l’Église » : Caffarel sentit que la vie de prière, magistralement enseignée par la sainte d’Avila, devait être offerte à tous, et en particulier aux couples. 

Après avoir quitté la direction des Equipes Notre-Dame, aujourd’hui répandues dans de nombreuses régions du monde, Henri Caffarel ouvrit une Maison de prière à Troussures (près de Paris). Il y anima des retraites de six jours, pour permettre aux intéressés de s’initier à l’expérience de la prière dans un climat favorable, en recevant un enseignement solide. Son élan missionnaire le poussa ensuite à élargir son horizon en offrant son enseignement et son expérience de la prière à un public plus large. 

Les « Cinq soirées de prière intérieure » débutèrent dans la grande salle de la Mutualité à Paris, devant 1500 personnes. Elles furent recueillies dans un livre – Cinq soirées sur la prière intérieure – devenu un classique de la spiritualité. Le P. Caffarel confia à des laïcs la tâche d’organiser des écoles de prière, sur ce modèle, partout dans le monde : « Créez des écoles de prière dans les villes », lança-t-il à la fin de la retraite de six jours. Dès 1978, il proposa des sessions de formation aux volontaires qui lanceront des dizaines d’écoles de prière.

p. Stefano Conotter, ocd
prieur du couvent de Bruxelles

Dernière mise à jour : 22/2/2025